NOIR DéSIR, ZEBDA – En plus de leur présence commune à la Fête de l’Huma le 12 septembre prochain, Noir Désir et Zebda ont monté la manifestation Septembre… Ensemble dans leur ville respective. Ces rendez-vous débuteront dans la ville en semaine et se poursuivront sur un site en plein air les vendredi et samedi (les 5 et 6 septembre à la base de Sesquières, Toulouse Nord, et les 19 et 20 au parking des Floralies, Bordeaux lac). Le but de ces rencontres et concerts est de « promouvoir l’initiative artistique et culturelle, qu’elle soit ou non de proximité, et susciter une réflexion qui soit d’ordre collectif et individuel. Provoquer l’échange et la mixité par des débats, des spectacles, des expositions et des projections cinématographiques. Investir une ville et créer la dynamique d’un rassemblement festif et citoyen, mélanger les genres et les gens, donner à voir, à entendre. » Pour plus d’infos, vous pouvez consulter le site officiel. A côté de ces manifestations, Noir Désir a apporté son soutien aux intermittents du spectacle par l’entremise de son site officiel en postant le communiqué suivant: « Le groupe Noir Désir, absent pour le moment des scènes d’été, tient à manifester une nouvelle fois sa solidarité avec les intermittents du spectacle. Ce système unique au monde participe à une diversité et à une richesse culturelle qui se retrouvent de fait remises en cause. Le statut d’intermittent et ses mode d’application et de gestion est utilisé de façon extrêmement abusives par certains employeurs ( dont des entreprises publiques ) , Néanmoins cette réforme précarise encore plus des salariés déjà soumis à de fortes pressions économiques – très loin d’être les privilégiés pour lesquels on veut les faire passer – et encourage de nouvelles formes de fraude. Si la nécessité de modifier ce statut est évidente, encore une fois c’est par le bas que les coupes se font sans s’attaquer aux failles plus qu’évidentes de ce système d’indemnisation. Plus largement, c’est une réflexion sur le financement général de l’art et de la culture qui est nécessaire. La culture n’est pas une marchandise, et ses acteurs non plus. La nouvelle intermittence ne doit pas être le RMI. (…) Nous tenons à préciser que les membres du groupe ne sont plus eux-même bénéficiaires du système de l’intermittence, estimant depuis déjà bon nombre d’années que cette indemnisation doit revenir à ceux qui en ont le plus besoin, et qu’ils sont dans le cas présent les plus attaqués. »