Elle n’en revient pas. Adeline Blondieau ne se demande plus vraiment «pourquoi», mais «comment» son ex-mari, lui-même à nouveau heureux en couple et responsable de deux enfants, a pu se livrer, armé de la plume d’Amanda Sthers, à une telle offensive dans son autobiographie Dans mes yeux. Johnny Hallyday fut le meilleur ami de son père Christian, alias Long Chris, parolier de l’époque yéyé. Témoin de son enfance, le rocker fut ensuite son mari, lui demandant sa main à deux reprises: en 1990, à Saint-Tropez, et en 1994, à Las Vegas. Leur romance ne fut jamais un long fleuve tranquille, mais de là à s’attendre à une telle déferlante assassine…Evoquant avec une certaine tendresse ses années avec Johnny dans sa propre autobiographie, Mise à nu, la comédienne assurait pendant la promotion du livre: «Il n’y a pas de règlements de comptes. Dès que les choses ne devenaient pas jolies, je n’en ai pas parlé.» Johnny, lui, ne s’est pas privé… Hébergé, après avoir rompu avec Nathalie Baye, chez son vieux pote Christian Blondieau, le rocker se remémore ses nuits d’insomnie, distraites par Adeline qu’il «avai(t) vue naître». Vingt-huit ans les séparent, mais «la petite fille était devenue une jeune femme charmante, et elle en avait conscience. Il ne me venait pas à l’esprit que quoi que ce soit puisse arriver. Mais elle débarquait chaque nuit pour jouer avec le feu que j’étais.» Colère de Blondieau père. Mais «Il savait bien quel animal était sa fille», se dédouane Johnny. «Invivable», «hystérique », pour le rocker, sa jeune épouse, «c’est un serpent». «Elle me cocufiait tout le temps. Elle me trompait avec tous les petits mecs de Saint-Tropez et jouait les sainte-nitouches», assure l’ex-idole des jeunes. Avant de dénoncer le chantage qu’elle lui aurait fait pour obtenir un appartement, au moment de leur dernier divorce. La charge est extrêmement violente. Mensongère pour l’accusée qui, avec son frère avocat, crie à la diffamation. En attendant que la justice se prononce, Adeline répond ici à Johnny…