BERTRANT CANTAT – 3 mois après le décès de Marie Trintignant, le travail effectué lors de l’expertise permet d’en savoir aujourd’hui un peu plus sur les circonstances du drame. La juge d’instruction française en charge du dossier, Nathalie Turquey, a remis le rapport d’expertise complémentaire, qu’elle transmettra dans les jours qui viennent aux autorités lituaniennes. Selon toute vraisemblance, « c’est l’ensemble des traumatismes et surtout les violents mouvements de va-et-vient de la tête qui ont été responsables des lésions mortelles observées », ont précisé les deux experts qui ont rédigé ce rapport. Et Me Olivier Metzer, qui défend Bertrand Cantat, d’ajouter:  » Il n’y a pas eu de volonté d’homicide, il n’a jamais voulu la mort de Marie Trintignant. Le rapport confirme la thèse de gestes excessifs. » Cet aspect du rapport viendrait donc confirmer la thèse de l’accusé selon laquelle il n’aurait jamais voulu la mort de sa compagne Marie Trintignant. Les analyses toxicologiques effectuées sur Marie Trintignant relèvent un taux de 1 gr. d’alcool par litre de sang et des traces de cannabis mais excluent toute consommation de cocaïne et d’héroïne. Bref, ces analyses ne font que confirmer la soirée arrosée du couple avant les faits. Du côté de la famille Trintignant, Me Kiejman, a précisé que  » la première thèse, celle de l’accident [était] définitivement écartée. Marie a été tuée à coups de gifles extrêmement violentes et Bertrand Cantat a eu parfaitement conscience de ce qu’il faisait ». Compte tenu des éléments d’expertise, la thèse de l’homicide involontaire est bien sûr défendue par Me Metzer. Le procès de Bertrand Cantat devrait commencer fin décembre ou début janvier, à Vilnius.