FESTIVAL DES INROCKS – A quoi reconnait-on un bon festival de rock ? Au nombre d’Anglais présents dans la salle ! Le Festival des Inrocks a encore tenu toutes ses promesses, puisque nos voisins d’Outre-Manche se sont déplacés en masse pour soutenir les groupes qui font la Une chaque semaine du célèbre hebdo musical britannique NME ! Mais c’est un groupe français, Dionysos, qui a causé la 1ère crise d’hystérie du festival découvreur de talents. Originaire de Valence, le groupe à l’univers fabuleux a sorti son nouvel album Monsters in Love à la rentrée. Véritables bêtes de scènes, Mathias et ses acolytes ont livré un show survolté le 3 novembre à la Cigale. Le lendemain, c’est au tour des Londoniens de The Rakes de remuer la salle parisienne. Très en forme, le combo post punk a joué la majorité des titres de son 1er album Capture / Release : une tuerie. Difficile ensuite, pour la talentueuse Catpower, de se faire entendre par le public chauffé à blanc. Au rayon découvertes, 6 groupes, tous anglais, ont fait sensation dans les diverses salles parisiennes. Le 5/11, à la Maroquinerie, le public parisien a pu découvrir l’electro rock sexy et dansant de White Rose Movement, suivi de Nine Black Alps, dont les compos garage rock/grunge ne sont pas sans rappeler Nirvana… Le 6/11, à la Cigale, ce sont The Subways et Hard-Fi qui ont créé la surprise grâce à leur énergie et leurs mélodies efficaces. D’autres noms à retenir : les très « Joy Divisionesques » Editors et les surexités Arctic Monkeys, qui ont ouvert à l’Olympia le 7. Et pour finir, les 2 révélations de l’année 2005, qui, chacune dans son registre, ont créé l’évènement au cours de cette dernière édition du festival. Les 1ers s’appellent Kaiser Chiefs, sont originaires de Leeds, et ont littéralement mis le feu à la Cigale le 6/11 avec tous leurs tubes brit rock extraits de leur 1et album Employment : I Predict A Riot, Oh My God, Everyday I Love You Less And Less… Les 2èmes sont les lauréats du Mercury Prize, qui récompense chaque année les meilleurs nouveaux talent britaniques : Anthony and The Johnsons. Anthony, c’est une voix troublante, des textes lyriques et mélancoliques, sur une musique que la presse spécialisée qualifie de soul blanche. Un concert bouleversant, qui a laissé le public de l’Olympia au bord des larmes le 7/11… Après une semaine dans la Capitale, le festival des Inrocks a parcouru les routes de France pour le plus grand plaisir des fans de rock… qui en ont eu pour leur argent !