"On n'est pas des portefeuilles !"Alors qu'il créera l'événement ce soir sur Canal+ avec "Le Débarquement", sorte de Saturday Night Live à la française, Jean Dujardin revient sur RTL et dans Le Parisien sur les nombreuses polémiques qui touchent le cinéma français. Jour J pour Jean Dujardin. Ce soir, en direct à 20h55 sur Canal+, l'acteur accompagné d'une pléiade de vedettes comme Nicolas Bedos, Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Géraldine Nakache ou encore Manu Payet réalisera un de ses rêves : s'offrir une soirée de sketchs avec ses potes. A la manière de la célèbre émission américaine "Saturday Night Live", "Le débarquement" s'annonce comme un pari osé pour le comédien de "The Artist". Proposer une émission drôle avec déguisements et improvisions, en direct, sans se planter. Interrogé par nos confrères du Parisien et de RTL ce matin, Jean Dujardin n'a pu éviter la fameuse question sur le salaire des acteurs qui remue le cinéma français depuis plusieurs semaines. "Des abus, il y en a sûrement eu. Mais moi j'ai ma conscience pour moi, j'arrive encore à me regarder dans la glace et me garderais bien de donner des leçons" peut-on lire dans les colonnes du Parisien. "La meilleure réponse, c'est d'arrêter de causer et de faire des choses comme ce qu'on est en train de faire là" ajoute l'acteur sur les répétitions du "Débarquement". Sur RTL, l'acteur Oscarisé regrette une "chasse aux sorcières". "On était un peu les derniers impunis. Il faut corriger les abus. Comme si on n'était que des portefeuilles. On n'est pas là dedans. On aime notre métier et quand on doit faire un film, on peut baisser notre salaire. On n'est pas là, sans arrêt, à compter notre argent (…) Notre cinéma marche très bien. L'année dernière, on a quand même été aux Oscar, cette année Emmanuelle Riva est nommée. Arrêtons de nous faire mal. Célébrons-nous" explique-t-il. Invitée sur le plateau de Marie Drucker sur France 2 il y a plusieurs semaines, sa femme, l'actrice Alexandra Lamy avait tenu des propos similaires et avait affirmé que le couple "paieraient ses impôts en France" quoi qu'il arrive. Benjamin Rabier