Crooner au timbre de voix si caractéristique, Tom Jones maîtrise aussi bien le rock, le disco que la variété. Un éclectisme qui lui permet aujourd’hui encore de s’adapter à toutes les courants.

Thomas Jones Woodward dit Tom Jones
Né le 7 juin 1940, à Pontypridd, Pays de Galles.

Fidèle à l’église, du moins à la chorale… celui qui n’est pas encore Tom Jones, arrête ses études alors qu’il n’a qu’une vingtaine d’années pour se consacrer à la chanson justement.
Aux bancs de l’église, il préfère désormais les ambiances enfumées des bars et des bals populaires, où il se produit avec son groupe  » Tommy Scott and the senators « .
Lors de l’une de ses prestations, il se fait remarquer par un manager. Gordon Mills, qui le prend alors sous son aile, transforme son nom de scène en Tom Jones. En 1964, ils partent pour Londres, où le chanteur signe son premier contrat.
Le succès ne tarde pas puisque la même année Tom Jones sort :  » It’s Not Unusual « , qui lui vaut de faire les premières parties des Rolling Stones.
Dès lors les tubes s’enchaînent : « What’s new Pussycat ? », « Help yourself », « I’ll never fall in love Again ».
L’artiste se tourne alors vers la télévision avec l’émission  » This Is Tom Jones » en 1964. Le show rassemble chaque semaine des millions d’Américains.
Fort de sa notoriété, qui lui a déjà ouvert les portes des plus grands stades américains, l’interprète se produit ensuite à Las Vegas, où les groupies se comptent par milliers.
Malgré ses millions de disques vendus et ses apparitions télévisées, Tom Jones sombre quelque peu dans l’oubli au début des années 70. Un passage à vide d’une quinzaine d’années. Il faut attendre 1987 et le succès de la comédie musicale présentée à Londres, « Matador ».
L’artiste signe le thème principal,  » A boy from nowhere « .
L’année suivante le succès se confirme avec la reprise du titre de Prince  » Kiss  » en collaboration avec le groupe Art of noise.
Tom Jones, qui sait faire appel à la génération montante, est également courtisé par cette dernière. En 1991, Van Morrison le sollicite pour l’album,  » Carrying A Torch « .
Trois ans plus tard,  » The Lead And How To Swing It « , est produit par Trevor Horn, d’Art of noise.
En 1997, il reprend un titre, cette fois de Joe Cocker,  » You Can Leave Your Hat On « , qui sert de bande originale au film « The Full Monty ».
Mais c’est deux plus tard que le chanteur connaît l’un de ses plus grands succès avec  » Sex Bomb « .
L’album  » Reload « , dont est extrait le titre, se vend à plus de cinq millions d’exemplaires dans le monde, dont la moitié en Europe.
Une réussite qu’il doit aux artistes de renoms dont il a su s’entourer pour ce disque: les Cardigans, Zucchero, ou encore Simply Red, Natalie Imbruglia et Van Morrison, encore une fois.
En 2002, c’est la sortie de  » Mr Jones « , suivi quatre ans plus tard de  » Las Vegas show  » , qui comporte de nouveaux duos, notamment avec Dionne Warwick, Tina Turner et Paul Anka.