LA RUMEUR – Suite et fin d’un épisode épineux dans la vie du groupe hip-hop La Rumeur. L’histoire commence en 2002 lorsque la rappeur Hamé, alias Mohamed Bourokba, publie dans un fanzine, à l’occasion de la sortie de leur album, que « les rapports du ministère de l’Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu’aucun des assassins n’aient été inquiétés ». A l’époque, c’est Nicolas Sarkozy qui s’empare de l’affaire et traîne devant les tribunaux l’auteur de ces lignes. Ce vendredi 17 décembre 2004, le tribunal correctionnel de paris à rendu son verdict en faveur de l’artiste. Le parquet a estimé que ses propos relèvent de la liberté d’expression. De continuer par: « replacés dans leur contexte, ces propos ne constituent qu’une critique des comportements abusifs, susceptibles d’être reprochés sur les 50 dernières années aux forces de police à l’occasion d’événements pris dans leur globalité ». Le chanteur, qui a fait état de sa vision de la société -selon la justice il n’y a « pas de faits précis imputables » a été relaxé. Reparti pour un tour?