PARIS jazz FESTIVAL – Programmé hier en clôture du paris jazz Festival (www.parcfloraldeparis.com/parisjazz.html), la bande d’Erik Truffaz, surlignée des cordes vocales de Nya, compagnon de route du quartet depuis l’album The Dawn en 1997, a illuminé de la plus belle manière qui soit, et pour la 26ème et dernière fois de la saison, le Parc Floral de Vincennes. Transcendé par un public venu en masse goûter aux plaisirs conjugués de la verdure, du jazz, et d’un soleil entièrement dévoué à la cause hip-hop, jazz et drum & bass, Erik Truffaz n’a en effet daigné rejoindre sa loge qu’après plus de 2 heures de concert et la bagatelle de 3 rappels! Un marathon musical exceptionnel et improvisé que le formatage imposé par les festivals n’autorise qu’en de très rares occasion… Du pur kiff, donc, à ranger quelque part entre celui que nous avait procuré un peu plus tôt dans l’été d’autres dépoussiéreurs de jazz tels que Trilok Gurtu, Paco Séry, Ray Barretto, Tom Harrell ou Fred Wesley, par exemple. Un kiff d’ailleurs réciproque, si l’on en juge par la décontraction affichée par les musiciens au dernier rappel. Et à ce sujet, petit message personnel à Marcello Giulani: « ce n’est pas trop difficile de jouer de la contrebasse un pet vissé entre l’auriculaire et l’annulaire? »