ROBERT JOHNSON – C’est l’effet du jugement rendu lundi 25 juin par un tribunal californien. Les Rolling Stones ont été punis pour avoir profité du père du blues et de certaines de ses oeuvres non déposées, dont Breaking Down’ et Love In Vain. Les titres reconnus de Robert Johnson ne pourront plus être utilisés impunément. Un autre jugement, rendu par la Cour Suprême du Mississippi, a reconnu la paternité de Robert Johnson et la légitimité de son fils. Routier aujourd’hui retraité, Claude Johnson devrait, d’après The Observer daté du 18 juin, toucher 1 million de $ de Royalties. Il appréciera sans doute la condamnation des Stones. Le sort est parfois farceur. Mick Jagger attend actuellement le verdict pour savoir s’il devra verser 30 000 $ par mois, au lieu des 10 000$ consentis, pour l’éducation du fils qu’il a eu avec un mannequin Brésilien. Robert Johnson, mythe de l’histoire du Rock’n Roll, racontait qu’il avait vendu son âme au diable pour jouer comme un dieu. Sa mort en 1938 à l’age de 28 ans par empoisonnement criminel, provoqué par un mari jaloux, n’a fait qu’amplifier le mystère du personnage. V.H