THE DARKNESS – Si Darkness veut dire « obscurité » en anglais, c’est pourtant de lumière et de brillance qu’il s’agit. La salle de l’Elysée Montmartre (Paris) aura du mal à se remettre du phénomène The Darkness. Les quatre anglais ont littéralement commis un acte de bravoure, un show (car pas seulement un concert) épique dévastateur hier soir! 20h45, The Darkness arrive sur scène. Justin Hawkins, la nouvelle diva du rock est déjà torse nu et ne porte que son pantalon blanc et rose dans lequel on se demande comment son sang fait pour circuler. La foule (au moins 1/4 d’anglais) est en délire, des rubans s’étiolent au dessus de la fosse, les riffs ravageurs des frères Hawkins couvrent à peine les hurlements des quelques 2000 personnes venues en métro ou en Eurostar. Friday Night, Get Your Hands Off My Woman, I Believe in a Thing Called Love, Love on the Rock With no Ice s’enchaînent avec une alchimie hallucinante. Drôle, pas avare en interventions franglaises (« C’est bon?! ») entre les titres, The Darkness a même tenu à souhaiter l’anniversaire de Mme Poullain, la maman (française) du bassiste. Happy Birthday repris par le public, suivi d’un We Will Rock You improvisé. Justin Hawkins changera de costume plusieurs fois, se caressera les joues avec son boa rose, ira faire un tour sur les épaules de la foule, fera preuve de virilité avec des grognements shootés à la testostérone et se mettra le public dans la poche, poursuivant ainsi son chemin vers une gloire internationale méritée. 22h00, seul et unique regret: pas de rappel. The Darkness ne brille qu’une fois par soir.