« Mes parents ayant été militants en Argentine sous la dictature, ils débattaient, essayaient de changer le monde. Mes parents, c’est 3 000 cassettes vidéo, 3 000 livres… », racontait Bérénice Bejo en 2003. Avec enthousiasme, elle évoquait une enfance peuplée de films en noir et blanc, de westerns, de Chantons sous la pluie : « J’avais 3 ans lorsque nous nous sommes installés en France. Dès 4-5 ans, j’ai eu envie de jouer. J’ai fait des études, suivi des cours de théâtre. J’ai eu la …