WIRE – Beaucoup plus passionnante que l’annonce du pseudo come-back de Kraftwerk (voir notre news du 12/05), celle du retour en studio après 9 ans d’absence de Wire, véritable monstre sacré de la scène punk underground londonienne. Et le premier à s’en être réjoui fut Steve Albini, fan de la première heure (« Wire est une des raisons principales pour laquelle j’ai atterri dans la musique »), qui a eu le privilège de produire les 7 nouveaux titres enregistrés au début du mois dans son Electrical Studio à Chicago, disponibles avant la fin de l’année sur Pink Flag (www.pinkflag.com), le site officiel du label de Wire. Des signes avant-coureurs d’une reformation complète (Colin Newman, Graham Lewis, Bruce Gilbert et Robert Gotobed) avait été donnés par la présence du groupe au Tomorrow’s Party Festival en avril, relayée dans la foulée par une mini-tournée américaine ponctuée le 15 mai dernier par un show au New York Irving Plazza, à l’issue duquel Bowie en personne est monté sur scène pour saluer ce retour en forme. Dernier arrêt au stand: le London’s Highbury Garage les 26, 27 et 28 mai prochain. « Ce sera la dernière chance d’écouter ces vieux morceaux. Nous sommes ravis de les rejouer, (…) mais nous ne sommes pas voués à donner dans le punk de cabaret. » a placidement précisé Bruce Gilbert. Donc un seul mot d’ordre: www.sncf.fr et ses tarifs spéciaux « Une Nuit à Londres »… VB