CHAD KROEGER – Le leader de Nickelback, Chad Kroeger, vient de fonder un label baptisé 604 Records avec Jonathan Simkin. Ce nom vient du code postal de la ville d’origine de Nickelback, (Vancouver). 604 Records sera distribué par Roadrunner Records. Dans un communiqué officiel, il est mentionné que ce label aura pour mission « de chercher et de développer de nouveaux talents dans le monde de la musique pas seulement en Amérique du Nord mais à un niveau international. » La 1ère signature du label est le groupe Theory Of A Dead Man qui vient de participer à la BOF de Spider-Man. (DH)

P. DIDDY – P. Diddy vient d’annoncer que son label Bad Boy Records mettait fin à son partenariat avec Arista Records. Cette séparation est jugée amicale par l’intéressé qui reprend le contrôle à 100 % de son label. « J’ai pris beaucoup de plaisir avec Arista Records et j’ai adoré travailler avec son président L.A. Reid. J’ai décidé qu’il était temps de déménager ma société et je souhaite à L.A. le meilleur et espère retravailler avec lui dans le futur. » Le rappeur a précisé qu’il restait à la disposition du label pour produire, composer et remixer les artistes Arista. De son côté L.A. Reid souhaite bonne chance à P. Diddy. « Lui et son label demeurent à la tête du mouvement hip-hop et continue d’influencer la scène musicale actuelle. » P. Diddy pourrait prochainement annoncer un nouveau partenariat… (DH)

MARIAH CAREY – Remerciée il y a tout juste 5 mois par EMI, Mariah Carey vient de signer avec Universal pour 37 millions de dollars. L’Américaine ne se contentera pas de sortir les 3 albums de son nouveau contrat, elle sera aussi à la tête d’un nouveau label. Tout y sera conçu pour diffuser les oeuvres de Mlle Carey dans des conditions optimales…émissions de télé et produits dérivés inclus. Le nouvel album de la chanteuse, déjà en route, sera donc produit par son label et distribué par Island. Un retournement de situation exemplaire qui ne surprend guère, mais qui doit ôter à Mariah Carey les craintes qui l’avaient rendue dépressive, suite à une rupture sentimentale et au flop de Glitter. (Acmé)

MARIAH CAREY – Après avoir été déchue de EMI, Mariah Carey déchaîne les convoitises de plusieurs autres labels américains: Island Def Jam, J Records et Elektra se talonnent actuellement pour gagner les faveurs de la diva. Rappelons que Mariah Carey n’a plus de label depuis janvier 2002. EMI lui avait alors offert 28 millions de $ pour rompre son contrat suite à l’échec commercial retentissant du film et de l’album Glitter. (Acmé)

BUSTA RHYMES – On n’est jamais mieux servi que par soi-même! C’est peut-être pour cette raison que Busta Rhymes qui s’apprête à sortir le 13 novembre prochain son 5ème album Genesis, a décidé de créer Flipmode Records, son propre label. Précisons au passage que pour cette nouvelle galette, le rappeur américain a convié une belle brochette d’artistes tels que Dr Dre, Mary J. Blige et Sisqo.

BEASTIE BOYS – Les Beastie Boys viennent de fermer le label Grand Royal qu’ils avaient créé en 1993. Il est vrai que la structure s’était gravement endettée ces derniers temps et qu’elle avait de plus en plus de mal à dégager des bénéfices. Mike D et ses deux comparses ne supportaient plus les conditions impitoyables de l’industrie du disque et ont préféré jeter l’éponge. Rappelons que Money Mark, Sean Lennon ou encore Luscious jackson étaient les noms les plus populaires du catalogue de Grand Royal.

MADONNA – Cela fait déjà quelques mois que Maverick Records, le label de Madonna, traverse une petite crise. En effet, on a pu lire dans la presse américaine que l’entreprise de la Ciccone avait enregistré des pertes d’environ 60 millions de dollars en seulement quelques mois. Personnel incompétent ou bien grosse boulette dans la gestion des comptes, la star qui est actuellement en tournée mondiale a brièvement quitté ses costumes de scène griffés Jean-Paul Gaultier pour revêtir sa peau de redoutable femme d’affaires histoire de régler au plus vite cette sombre affaire. Du coup, le président du label et cinq autres cadres employés à des postes clef ont été remerciés illico presto. Rappelons que Maverick Records est la maison de disques de madonna bien-sûr mais aussi d’Alanis Morissette, des Deftones, de Prodigy et de Muse aux Etats-Unis.

BOY GEORGE – Boy George et son groupe Culture Club viennent d’être lâchés par leur maison de disques. Malgré plusieurs années de collaboration, le label n’a pas voulu reconduire le contrat qui l’unissait à l’un des groupes mythiques des 80’s. Un employé du label a simplement déclaré: « Le groupe ne rapportait plus d’argent depuis longtemps. C’est désolant mais à notre époque c’est l’argent qui décide ». Le groupe avait pourtant fait un retour plutôt remarqué l’année dernière avec la sortie d’une compilation best-of, mais apparemment, l’inertie du groupe et l’absence de nouveaux projets aura eu raison de la patience de la maison de disques. En attendant de trouver un nouveau label, Boy George se console avec sa passion pour la musique électronique et son nouveau boulot de DJ.

SNOOP DOGG – Le nouvel album de Snoop Dogg, The Last Meal est entièrement disponible sur Internet. Pour une fois ce n’est pas l’oeuvre de vilains pirates ou de Napster mais de l’ancien label du rappeur, Death Row Records. Snoop Dogg a quitté ce label en 1998 en très mauvais termes et a fondé depuis son propre label Doggystyle/No Limit label. Death Row n’a donc pas hésité à publier les fichiers MP3 du rappeur sur son propre site, et ce par pure provocation. Encore une bonne guéguerre Ouest-Coast.

RZA – RZA est poursuivi par Gee Street, le label sur lequel le stratège du Wu Tang a sorti ses projets Gravediggaz et Bobby Digital. Le label considère que RZA a rompu à maintes reprises le contrat d’exclusivité qu’il aurait signé avec eux. En effet, de la bande originale de Ghost Dog à la compil RZA Hits, RZA a multiplié les prods avec d’autres labels comme Wu Tang Records ou Sony. En conséquence, Gee Street réclame 75 000 $ de dommages et intérêts. Mais RZA affirme que c’est en fait Sony qui possède le copyright de tous ses enregistrements… Encore un bon procés qui s’annonce pour un membre du Wu Tang.