JENNIFER LOPEZ – La preuve, la chanteuse de latin pop qui a cartonné cet été avec le single « If You Had My Love », extrait de son premier album « On The 6 » se voit nominée sept fois pour les Awards vidéo du Billboard. Comme c’est bientôt l’heure des bilans et que c’est Christina Aguilera qui suit la belle actrice chantante avec quatre nominations, rappelons encore une fois que ce sont les femmes qui ont dominé l’industrie du disque cette année. 2000, revanche des hommes ?

HAPPY MONDAYS – Les Mancuniens ont annoncé les dates de quatre concerts en avril et l’enregistrement d’un nouveau single. Ils confirment ainsi leur grand retour, six ans après leur tumultueuse séparation. Nous vous l’annoncions: les Happy Mondays, à l’instar des Charlatans, se reforment et comptent bien jouer les trouble-fêtes dans le poulailler pop rock briton. Après une première annonce douteuse de reformation en fin d’année dernière, puis des précisions encourageantes quant à la nouvelle formation il y a quelques jours (l’intégration de Nuts, un fan devenu ami de Shaun Rider et le retour inespéré de Bez), les nouveau Mondays ont confirmé quatre dates sur le sol anglais: 23/04 Manchester 24/04 Glasgow 27 et 28/04 Londres On sait d’ores et déjà qu’ils y joueront une quinzaine de titres dont « Kinky Afro », « Loose Fit », « Wrote for Luck » et « Halleluyah ». En outre, le groupe nous mettra en appétit peu de temps avant avec un single qu’il enregistrera en compagnie de Paul Oakenfold. DJ/producteur, il leur prêtera également main forte lors de leurs performances live. Au finish, les Happy Mondays habriteront sept membres: les deux Ryder (Shaun et Paul), Bez, Rowetta et Nuts aux choeurs, Gaz Whelan (toujours aux fûts) et Paul « Wags » Wagstaff, le gratteux de Black Grape. Pas de nouvelles de Mark Day et Paul Davies, guitariste et clavier de la formation originelle.

JACKSON 1+1+2 – Le lancement de notre seconde version méritait bien sa bonne news croustillante! On a appris vendredi soir, à deux minutes de la mise en ligne, que le couple le plus célèbre de la planète pop, j’ai nommé Michael et Deborah Roe jackson , était en pleine procédure de divorce. Selon un article rédigé par la Los Angeles County Superior Court, c’est Deborah qui aurait pris les devants. Il précise également, contredisant du même coup les dernières déclarations de la star, que les tourtereaux ne dormaient plus dans le même nid depuis le 15 juillet dernier. Enfin, le précieux document stipule que la procédure a été entamée d’un consentement mutuel et que tous les problèmes d’ordre financier ont été réglés à l’amiable. Reste donc en suspends Michael Joseph (2 ans) et Paris-Michael Katherine (1 an), l’innocente progéniture de la pop star et de la sage-femme. Précisons que les mariés l’étaient depuis presque 3 ans et que Deborah est la seconde femme de Michael. Et que ni l’un ni l’autre ne souhaite faire de commentaires…

TINA TURNER – Mercredi 6 octobre 1999 se déroulaient les Black Music Awards au Royal Albert Hall de Londres devant tout le gratin de la profession. C’est cette même profession qui en a profité pour rendre hommage à l’une des femmes les plus importantes de la musique populaire mondiale, Tina Turner. En effet, la toujours jeune et superbe sexagénaire fêtait ses quarante ans de carrière à quelques jours de la sortie de son nouvel album. Après les remerciements de rigueur, Tina a reconnu que la musique noire n’avait jamais atteint un tel succès dans le monde. En grande partie grâce à elle, c’est à n’en pas douter.

OASIS – Paul Arthurs, plus connu sous le pseudonyme de « Bonehead » et fondateur du « plus grand groupe de pop » Oasis, a décidé de jeter l’éponge après huit ans passé avec les frères Gallagher. Depuis la fin des sessions de l’album à paraître début 2000, le guitariste avait disparu, retiré chez lui, au calme. « Ce n’est pas comme si Paul McCartney avait quitté les Beatles », s’est contenté de déclaré Noël Gallagher.

RICKY MARTIN – On vous a parlé de Jennifer Lopez… (oh oui ! oh oui !) et on a eu raison. Grâce à notre article, elle vend ! Un million de « On The 6 » se sont déjà écoulés dans le monde. On est ravi pour elle. Cependant, elle reste loin derrière son camarade de l’ethnie latinos Ricky Martin, qui est devenu l’artiste hispanique le plus populaire et le plus rentable de l’histoire du disque aux États-Unis (devant…. Julio bien sûr !). Ce sont cinq millions de son dernier album qui se sont écoulés (STOP, ça fait trop !)

STING – L’ex-instituteur, grand bassiste de jazz et accessoirement de ce groupe anglais Police (qui mélangea un temps le punk et le reggae avec bonheur) qui s’était rendu populaire (ridicule ?) avec sa musique pop en solo ou encore avec Brian Adams (Family ?) et ses soutiens aux Indiens d’Amazonie (quoi, vous n’étiez pas nés dans les eighties ?) est actuellement à Paris. Il peaufine le mixage final de son nouvel album prévu pour la fin septembre. « Brand New Day » devrait, avec la présence de Stevie Wonder, James Taylor et ses compagnons habituels, offrir à Sting un retour remarqué à la manière de celui de Bowie depuis quelques années.

GERI – Geri Halliwell n’est finalement pas la reine du monde. Devenue ambassadrice du Fonds des Nations Unies pour la Population (tout cela est très sérieux), elle fut très mal accueillie aux Philippines où le gouvernement est en butte contre l’Eglise catholique qui prône une natalité « naturelle » alors que l’Etat lutte contre la surpopulation.

PUBLIC ENEMY – « J’y crois pas » aurait-dit Christine Bravo. Mais c’est vrai, « There’s a poison going on » de Public Enemy, sort le 18/05 sur le Net. Le single « Do you wanna go our way » est disponible en MP3. On vous avait narré les déboires de Chuck D avec sa maison de disque, comment il a quitté Def Jam, le pamphlet « Swindler’s Lust » qu’il a mis en ligne à l’adresse des multinationales du disque, et comment le MC colérique a fait du Net son cheval de bataille. Mais, bon, au fond, on n’y croyait plus vraiment. P.E. étant en totale perte de vitesse depuis plus de 5 ans, on se disait que le vieux Chuck radotait, que son projet ne verrait jamais le jour… Un deal a été signé avec Amazon.com et Atomic Pop, deux sites spécialisés (entre autres) dans la distribution musicale. « There’s a poison going on » sort donc le 18 mai sur ces deux sites. Il coutera 10$, soit une ristourne de 40% par rapport au prix en magasin. Amazon et Atomic Pop ont l’exclusivité du disque jusqu’au 21 juin. Après cette date, il sera distribué de manière plus classique. Et le single dans tout ça? Après le téléchargement et l’écoute, il s’avère qu’il n’est pas mauvais du tout. La base musicale est très rock, avec un riff de guitare passé en boucle et une batterie percutante. Il vaut mieux attendre la sortie de l’album pour se prononcer, mais il semblerait que l’ami Chuck D. soit un peu essoufflé. Son flow, s’il est toujours fluide, a perdu en énergie et en virulence. Le refrain est fédérateur, et, si ce titre ne fait pas dans la dentelle, il est efficace et bien foutu. Reste à savoir si le public suivra son ennemi le plus célèbre, encore trop ancré dans les années old-school. Réponse le 18 mai.

LES RYTHMES DIGITALES – Les trois derniers singles des Rythmes Digitales, « Jacques your body (makes me sweat) », « Music makes me loose control » et « (Hey you) What’s that sound » figurent sur « Darkdancer ». On savait depuis le premier album album « Liberation » que Jacques Lu Cont était influencé par l’époque où la coupe « long dans la nuque, en brosse sur le dessus » faisait fureur. Mais là, il semblerait que notre schizo-mytho-electro ait poussé le bouchon plus loin: Dans un élan d’adulation pour la décennie précédente, il a convié sur « Darkdancer » des invités qui fleurent bon la naphtaline. Nik Kershaw (« The Riddle ») fait partie de la fournée de revenants présents sur ce disque. Il chante sur « Sometimes », le prochain single. Moins connue ici, Shannon, pop-diva des 80’s (« Let the music play »), pousse la voix sur « Take a little time ». Enfin, le rocker Thomas Ribiero se dévoile lors de deux morceaux sur cet album qui s’annonce prometteur. Chronique dans la prochaine édition.